Bon ben premièrement, ma fin de semaine a été bien banale. Samedi je n’ai absolument rien fait, mon cerveau avait besoin d’un break. Ensuite dimanche je suis descendu chez Arline et j’ai resté là jusqu’à lundi (hier). Valeins (le père à Arline) nous a faite imprimer les nouvelles lettres/cv à l’usine où il travaille pour ne pas qu’on paye encore pour des feuilles. Lundi c’est moi qui a fait à souper chez Arline, j’ai fait du spaghetti canadien avec la recette à ma mère, je pense que tout le monde a aimé ça. Ensuite quand je suis reparti pour St-Denis (où on couche), j’ai réalisé après 30 minutes de route que j’avais oublié ma chemise chez Arline, alors j’ai été obligé de virer de bord pour aller la chercher. Donc au lieu d’arriver à 20h, je suis arrivé à 21h. Mathieu est arrivé quelques minutes après moi et on a jasé pis rit comme des fous jusqu’à 00h40.
Ensuite ce matin on s’est levés à 7h pis on est partis à 8h15. Malheureusement, toutes nos places étaient éparpillées dans Québec, donc on a cherché pas mal pour les adresses. Maudit que c’est mal faite, c’est yinc un « one way » partout partout pis faut virer en rond comme 10 minutes pour pouvoir pogner la rue en question. Pour dîner, on est allés manger avec Angèla, une fille qui a gradué avec nous autres à Moncton, qu’on avait pas vu depuis la fin de l’université, et qui fini un stage ici à Québec. On a bien rit, mais avec le traffic et tout ça, on a pas trop trop de temps pour manger.
On est allés de nouveau chez Microsoft au 9e étage, mais c’te fois-ci, le vertige nous a pas autant pogné que la première fois. En sortant de là, Mathieu m’a lâché un whack dans le char, y’avait un char qui roulait complètement dans ma voie, qui s’en venait face-à-face avec moi. J’ai fourré les brakes au fond pis lui il a donné le coup de roue. Mathieu a presque chié dans ses hardes, mais moi j’ai pas eu le temps de réaliser ce qui se passait. Ensuite de ça, à la fin de la journée, je me suis parké sur le bord du chemin et je suis sorti pour aller appliquer à une place où Mathieu n’appliquait pas. J’ai fait une couple de pas, et j’ai reconnu le klaxon de notre char. Je me suis retourné et j’ai vu une van qui s’en allait, je me suis dit qu’elle avait reculé proche du char et Mathieu l’avait averti. Mais Mathieu m’a crié pour me dire que la van avait reculé dans le char. En tout cas, j’ai pas eu le temps de laver le bumper pour ôter les mouches, mais ca n’a pas l’air plus que des graffignes. J’étais tellement brûlé que j’ai pas eu d’autre réaction que « ah ben, quoi cé que j’peux faire asteur ». Mais j’imagine que si j’aurais été assis dans le char, j’aurais récité plusieurs versets de la bible… haha. Demain je vais poser le bumper et mettre ça sur le site. Mathieu a pu prendre le numéro de plaque de la van, donc s’il y a quelque chose de plus grave, on est pas complètement perdus.
Une shot où on a rit comme deux innocents est quand Mathieu a vu une bicyclette, mais il pensait que c’était un bicycle à gaz. Donc au lieu de dire un bicycle à gaz, il a dit « une bicyclette à moteur ». J’ai assez ris que j’en ai presque pissé dans mes culottes pis j’en avais de la misère à respirer à force que j’avais la gorge serrée. J’avais peur de faire un accident parce que j’avais les yeux pleins d’eau et on était sur le boulevard Laurier.
Donc en tout cas, on a mangé à Québec avant de revenir parce qu’on avait trop faim pis on a pu écouter la game de hockey. YEEHAW on est champions du monde.