Entrevue passée

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Je suis à Cabano depuis hier soir parce que mon entrevue était aujourd’hui à 1h30. Je me suis levé à 9h, j’ai mangé, je me suis lavé et habillé pour partir à 10h. Je suis donc arrivé à Québec vers 12h30. Mais en traversant le pont, j’ai réalisé que je n’avais pas une cenne sur moi pour mettre dans les parcomètres. Je suis donc débarqué sur le boulevard Quatre-Bourgeois et j’ai arreté m’acheter de la gomme et des biscuits au premier garage que j’ai vu pour faire du change avec mon 20$. Je suis ensuite rembarqué sur l’autoroute Henri IV et je me suis rendu à mon entrevue.

Je me suis trouvé un parking près de l’endroit où était mon entrevue à 12h55, et j’estimais que ça me prendrait 5 minutes à marcher… donc fallait que je tues le temps pour 20 minutes (car je voulais être là 10 minutes d’avance). J’ai donc mangé mes biscuits aussi lentement que je pouvais, mais évidemment après 30 secondes, il ne restait plus rien. J’ai donc écouté un peu la radio jusqu’à 1h10, pis je suis parti à la marche. Il était seulement 1h15 quand je suis arrivé là-bas, alors j’ai resté sur le bord du chemin à regarder le traffic pendant 5 minutes, haha.

Ensuite je suis monté à leur bureau et la madame m’a apporté à la salle de meeting. Quelques minutes plus tard, mon intervieweur, appelons-le Hugo, s’est présenté. Ils engagent une à deux personnes par année, donc il n’est pas un habitué des entrevues… ça tombe bien. On a donc jasé pendant environ 1h15 de toutes sortes de choses. Des questions standards comme mes forces, mes faiblesses, pourquoi ils devraient m’engager au lieu d’un autre… la routine des maudites questions tannantes. Mais somme toute, je pense que je m’en suis très bien tiré. Il a visité chacun de mes sites web dans mon portfolio et je lui ai expliqué un à un, qu’est-ce que j’avais fait sur le site (graphisme, codage, etc.). Quand nous nous sommes levés à la fin de l’entrevue, ma montre a sonnée pour me dire que mon parcomètre était expiré (j’avais mit 2.60$ pour 1h50 dedans) et on a bien rit. Il m’a « garanti que j’allais avoir de ses nouvelles » vendredi ou mardi, j’ôse donc espérer qu’il me disait cela sur un ton positif.

Comme il m’avait donné un verre d’eau géant pour l’entrevue, il m’est tappé une envie de pisser en sortant de là. Je me suis donc dit que j’irais dans une station-service. La première que j’ai vue était à droite, mais j’étais dans la 2e voie de gauche, donc je me suis tassé à droite pour pogner la prochaine. Celle d’après était à gauche, donc je l’ai encore manquée. Ensuite j’en ai trouvé une où je suis arrêté, mais il n’avait pas de toilette. Calvenus, je suis reparti en char, et le garage d’après avait une toilette, mais elle était brisée osti. Finalement au 5e garage que j’ai vu, il avait finalement une toilette. J’ai presque averti la femme que si elle ne me donnait pas la clé, que la gravité me forcerait malheureusement à pisser à terre.

Quand je suis revenu, l’aiguille à gaz s’est mis à descendre comme si j’avais un 6 barils sous le hood. Pourtant quand je suis parti de Québec, il me restait un peu moins qu’une demi tank. La maudite lumière s’est allumée 14km avant Rivière-du-Loup. Ne sachant pas si je pouvais me rendre, j’ai pris la première sortie. Mais comble de malheur, ça avait seulement l’air d’un village et je ne voulais pas perdre mon temps à chercher pour une station-service non-existante, donc je suis revenu sur la 20. Lorsque je suis arrivé où la 20 se divise pour aller soit à Rivière-du-Loup, ou à Dégelis par la 185, je ne me souvenais plus s’il y avait une station par Dégelis, donc je me suis dit qu’il serait mieux d’aller à Rivière-du-Loup. J’ai gazé dans un Petro-Canada et quand j’ai pris le chemin inverse pour m’en revenir, j’ai réalisé que je ne pouvais pas rejoindre directement la 185 pour Cabano, alors j’ai été obligé de faire le tour de la ville et j’ai été chanceux de trouver le bon chemin du premier coup.

Je suis donc arrivé chez Arline vers 6h. Pis pour ajouter à ma peine, j’étais supposé d’aller chercher Marie-Michelle à Québec pour lui donner un lift jusqu’à Cabano et ça m’a complètement sorti de l’idée. Elle m’en avait parlé la semaine passée, et je lui avais averti de me le rappeler car j’allais oublier… et ce qui arriva arriva. J’feelais mal en maudit… mais c’est pas grave, elle s’est trouvée un autre lift, mais pour vendredi celui-là.

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