Bons samaritains et changement de plans

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Aujourd’hui on s’est aussi levés tôt, et on devait rencontrer Lise à La Pocatière à 9h pour imprimer nos CV comme du monde (pas comme hier) au collège et puis décoller pour Québec.

Mais juste avant d’arriver à La Pocatière, je suivais deux transports qui drivaient mal. Celui d’en arrière a dépassé le premier et j’ai fait la remarque à Mathieu qu’ils drivaient mal en maudit, alors je me suis dépêché à les dépasser. Lorsque j’ai regardé dans mon mirroir, le transport qui venait de se faire dépasser avait décidé de re-dépasser l’autre, mais il n’a jamais regardé ses angles morts et il y avait une VW Golf dans la voie de dépassement. Lorsqu’il a changé de voie, la Golf n’a pas eu d’autre choix que de donner le coup de roue et elle a pris une fouille dans le « terre-plein » entre les deux voies. Tout ce que j’ai vu, c’était la Golf qui prenait le bas du chemin à pleine vitesse en essayant de rester droit, et de la vase qui levait dans le temps. J’ai lâché le whack à Mathieu et on s’est tassés sur le bord du chemin.

J’ai pas pu arrêter rapidement parce qu’il y avait des chars qui me suivaient, alors quand j’ai fini par pouvoir arrêter, on s’est mis à courrir par l’accident. On courrait comme deux fous, et puis j’ai réalisé que l’accident était pas mal plus loin en arrière que je pensais, ça fait que moi j’ai retourné au char pour l’apporter direct au lieu de l’accident et Mathieu a continué à pieds.

Quand je suis arrivé avec le char, il avait un camion de Transport Québec qui passait par là, qui a vu la Golf et qui est arrêté. Pas un autre esti de rat qui s’est arrêté avant qu’on revienne!!! Heureusement, personne ne s’était fait mal et la Golf était toujours sur ses quatres roues, elle a été chanceuse de ne rien frapper comme les petits poteaux, ou faire du top, etc. Finalement on a poussé le char avec les deux gars de Transport Québec et elle a réussi a sortir de la vase du « terre-plein ». Anyway les deux petites madames auraient dû trouver ça drôle de se faire pousser à moitié dans la vase par deux Néo-Brunswickois habillés en chemise-cravate… pis même affaire quand on courrait wide open face au traffic… hehe.

Alors on est arrivés chez Lise avec un peu de retard. Mathieu est ensuite allé au collège avec Lise pour faire imprimer nos CV, mais on avait passé 25 places à passer à Québec, donc plus de 100 feuilles à faire imprimer. Évidemment ça marchait tout croche dans la salle d’ordinateur et il n’a pas pu toute faire imprimer nos affaires. Il est revenu ici vers 10h15 pour me le dire. On s’est dits qu’avant qu’on aurait fini d’imprimer tout ça, qu’on déjeunne et qu’on laisse pour Québec, il arriverait 1h… donc rouler un total de 3 heures pour être 3 heures dans la ville de Québec, ça vallait pas ben ben la peine. Alors on a décidé de rester ici, tout finaliser et tout imprimer pour que demain on soit capable de partir à 8h-8h30 directement pour Québec. On aura pas besoin de courrir demain matin, tout sera prêt.

Première journée à Québec

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Well ben notre première journée à Québec s’est bien déroulée. On est partis à 8h30 et on est arrivés à 10h. On est allés dans le vieux Québec où Mathieu connaîssait un café internet pour pouvoir imprimer nos CV. Mais il y avait tellement de traffic qu’on a viré en rond par le même chemin comme 4-5 fois avant de réaliser qu’on ne pouvait pas aller se parker au parking habituel et on a fini par trouver un parking un peu plus tard. Mais en bons habitants de la campagne que nous sommes, nous n’avions pas de change pour le parcomètre. Heureusement il y avait 10 minutes restantes de la personne avant nous. J’ai ajouté 5 cennes (haha) et puis ça nous a donné 2 minutes de plus. Donc on est allés au café internet, mais son imprimante était brisée, et puis il n’avait pas de machine Interact pour sortir d’autre argent pour notre parcomètre.

Il nous a indiqué où il y avait un guichet et où il y avait un autre café internet, donc on a marché le plus vite possible pour sortir de l’argent et on est revenus au char. On a été se parker ailleurs et on a mis du temps en masse dans le parcomètre. On a printé nos affaires au café internet, ça imprimait pâle mais on devait faire avec.

Ça nous prenait maintenant des enveloppes alors on a été à la Place Laurier et puis après comme 30 minutes de fouillage de magasins, on a finalement fini par en trouver…

Ça fait qu’il était midi avant qu’on soit « prêts ». On a été manger et ensuite on est allés voir quelques places puis on s’est dirigés vers le parc technologique. On a délivré quelques CV et on a pris en note une tonne d’entreprises qu’on avait pas vu sur internet.

Finalement, on est revenus exténués à La Pocatière vers 7h le soir.

1981 Camaro Z28

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Tonight, I got a drive in Kevin’s brother’s 1981 Camaro Z28 with supposedly 350HP at the rear wheels. When he got in our driveway, my mom thought it was my dad who was here with his Harley-Davidson… hehe!!

We went to Haut-Shippagan and he floored it once, jesus what a feeling. The sound is just awesome, what you would expect from an old 350 V8. There’s a shiftkit installed and it’s incredible how much power it gains when it shifts into the next gear. It rained all day so it easily spinned in 1st, 2nd and 3rd gear. We got to the parking lot at the end of Haut-Shippagan and I thought Kevin was gonna do a nice little show but there was too much traffic.

Then we went to Lamèque and we took a back road. He stopped it in the middle of the road to floor it a few times until there was a car that came behind us. We turned into a gravel pit to let the car go and then we went where two roads merged and it was donuts time!!! YEEHAW. Sadly, his cellphone rang after like a minute so we left the spot. Kevin does not speed much anymore but I could see the huge grin on his face. Anyway on the way back to Shippagan he stopped on the side of the road (still in the back roads) and said « I can’t give you a ride without letting you drive ». Well he didn’t ask me twice. At first I was very careful cuz I didn’t want to fuck up or anything and I respect the car’s power. But also, the rear tires are worn out and it was raining still. So I kinda took it easy. The steering is probably one of the worst I’ve have to deal with — no feeling at all. The car doesn’t feel like a boat but the steering is really poor. The brakes aren’t bad but you have to push hard on the pedal. But the power, the power… I wasn’t anywhere near as hard on the car as Kevin, but I did have my fair share of fun 😛

I spinned it a few times here and there, floored it on the « plaine » back to Shippagan. Then I went in on the « Hotel de ville » avenue. When I turned on the avenue, I floored as hard as I could and I drove sideways for a few feet, but I had to let the gaz go when it was a little bit too sideways for my skills.

One day… one day 😀

Feux à Shippagan

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À matin je savais rien de tout ça. On est allé faire du bicycle à pédales moi pis Francis tout le tour du Goulet sans rien savoir de ce qui se préparait. En arrivant de notre drive de bicycle, on arrête chez Denis car il vient tout juste d’avoir sa Mustang Mach1 2003, il jase comme un bon avec moi. Je lui dit une phrase et il se lance pour 5 minutes. Le son du char, ça a pas de maudit bon sens! Il a dit qu’il viendrait me donner une drive cet été!

Arrivé dans l’après-midi, j’ai été chez mes grands-parents Hébert pis c’est là que ma tante Liette à commencé à parler de tout ça. Comme son mari Bernard est pêcheur (mais de homard), on a tout sû les potins dans l’après-midi. C’est seulement à partir d’environ 3h30 qu’on a commencé à appercevoir la boucane. Pépère était tourmenté à aller voir ce qui se passait alors on a été moi pis lui avec la van à Liette voir ce qui se passait. On avait sû des rumeurs de ce qui se passait, mais on est allé confirmer tout cela. Il y avait 3 bateaux que les blancs avaient chavirés et puis ils y avaient mis le feu, dans des trappes pis dans des tanks de fuel pis dans 2 bateaux. Boucane couleur noire charbon. Le traffic commence à être pas mal dense. Les pompiers n’ont pas l’air à avoir accès, alors ils sont obligés de passer par le chemin pour aller éteindre les feux, au lieu d’aller directement derrière les clôtures.

Vers l’heure du souper la senteur commence à pogner en ville. Le traffic devient encore plus dense. On apprend par Liette qu’il y a des rumeurs qu’ils veulent mettre l’usine Gully Fish and Food en feu cette nuit. C’est pas plaisant à entendre, mais j’me sens pas encore affecté. Après souper, on s’en va en ville avec la gang du bord à Rémi McGraw. À mesure que la soirée avance, le traffic devient INCROYABLE. J’ai jamais vu ça de toute ma vie à Shippagan!!! Il y a du traffic bumper-à-bumper à partir des Entreprises jusqu’à chez mes grands-parents Hébert. Rémi parle avec sa famille sur le cellulaire à partir du centre d’achats pis on vient à catcher que le pont est fermé à la circulation. Son frère est pris pour coucher à Lamèque. On voit les hélicoptères arriver et éclairer un peu partout avec un gros spot. Le monde commence vraiment à virer fou. C’est yinc un show de boucane dans le centre d’achats pis en ville. Pis les ptits jeunes sur leur bicycles à gaz s’énervent. Ça se voit que tout le monde est primé.

Plus tard vers 11h, les ambulanciers viennent au centre d’achats avertir tout le monde qu’il faut évacuer au p.c. parce qu’il y a des tanks d’amoniac et de co2 qui risquent d’exploser à tout moment. C’est à ce moment que le badtrip s’installe. En dedans de 2 secondes, tout le monde réalise la gravité de la situation et on décrisse au plus vite. Tout le monde appellent chez eux pour dire ça à leurs parents et les avertir. Moi, Alain Mallet, Rodrigue et Michel Goupil, on est avec le char à Michel et on planifie de quitter la ville pour aller à Tracadie, mais en arrivant à Petit-Pokemouche on constate que les policiers ont barrés le chemin pour entrer dans la ville, alors on ne peut pas rentrer de nouveau si on sort, donc on décide de virer de bord. On est « prisonniers » de Shippagan, ça fait weird!

On traffique un peu aux alentours mais sans jamais s’approcher des usines parce qu’on est conscient du danger, pis tout le monde est sur le badtrip. On passe devant le poste de polices, pis l’escouade tactique est en train de s’habiller, les chiens sont sortis et prêts à la job. Finalement on va au Petro-Canada et on réalise que le danger n’est plus vraiment important. Jacques Haché est là pour remplir le truck de pompier et il est vraiment exhausted – il nous dit que c’est seulement du nitrogène et que ce n’est pas inflammable et puis ça va s’évaporer presqu’immédiatement. Il n’a pas l’air à paniquer avec ça, donc ça nous calme. Il nous dit aussi que l’usine Gully est « scrap ». Finalement, on se ramasse chez Michel Goupil. On entend les hélicoptères se promener et on se doute que ce n’est pas fini. On entend dire que la troupe a bougé vers le ministères des pêches et océans, en face du Dooly’s, mais cela s’avère seulement comme étant une fausse rumeur. On va rapporter Alain pis Rodrigue et en passant par en ville à 1h40 du matin, il y a encore un bateau en feu et puis l’usine aussi, mais ils ont l’air tous les deux sous contrôle.

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